Guide parental
La folie des grandeurs
- 1971
- VF
- Espagne, France, Italie
- 108 min
- Gérard Oury
Résumé
Guide parental :
Ce film culte a su perdurer au fil des années en maintenant son pouvoir comique intact. Louis de Funès y incarne à la perfection un Iznogoud transposé dans une Espagne du 17e siècle qui fait fi de la vérité historique. À ses côtés, Yves Montand trouve un rôle comme chez Molière, de valet au cœur plus noble que son maître. Librement inspiré de Ruy Blas de Victor Hugo, le récit utilise la satire pour souligner les disparités de classe. Le monde des serviteurs s’oppose à celui des riches, en remettant en question la cupidité et l’égoïsme. La romance impossible entre un valet et la reine est une occasion supplémentaire pour se moquer des codes sociaux, de la religion et de la tromperie. Les nombreuses moqueries fondées sur des stéréotypes nécessiteront peut être quelques mises en garde auprès des enfants.
La folie des grandeurs, pour quel âge ?
Nous conseillons ce film dès 8 ans.
À signaler :
– Langage : Quelques grossièretés
– Violence : Un personnage est poursuivi par d’autres avec des fourches. Combat entre des hommes armés. Des combats à l’épée. Des personnages menacés par une bombe. On tente d’empoisonner un personnage, un autre meurt empoisonné. Un personnage est kidnappé par un autre muni d’un pistolet. Violence intense envers des personnages tenus esclaves.
– Sexe/Nudité : De l’adultère. Un homme se déguise en vielle femme et fait semblant de draguer un autre homme. Une femme âgée fait un striptease pour un homme qui est au lit avec elle.
– Autres : Un personnage est vendu en tant qu’esclave par un membre de sa famille. Stéréotypes de genre. On se moque de plusieurs personnages, y compris d’une personne sourde muette. On se moque des prières musulmanes.
Activités en lien avec le film
La presse en parle :
LA CROIX : Gérard Oury a le sens du divertissement populaire.
FRANCE SOIR : La splendeur de l’Espagne, la rigueur de sa cour empesée, et soudain la folie, le western, l’épique et le burlesque. (…) ces deux grands comédiens forment un nouveau tandem du rire, insolite mais bien équilibré, à la fois complice et antagoniste, entre le comique bouillonnant de de Funès et le comique pétillant, malicieux, d’Yves Montand, qui dévoile ici une autre facette de son talent.
LE JOURNAL DU DIMANCHE : Un scénario à l’inflexible précision d’une montre suisse, un film qui fonce sans ratés vers l’explosion finale.
LE MONDE : Il s’agit ici d’un divertissement qui, dépassant les limites de l’épopée burlesque, tient également du film de cape et d’épée, de la comédie de mœurs ou de caractère, et même de la satire. La richesse et la beauté du spectacle constituent un atout majeur.
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