« Dounia et la princesse d’Alep » : rencontre avec la réalisatrice de ce magnifique film d’animation

Image extraite du film "Dounia et la princesse d'Alep"
© Haut et Court

Le 1er février 2023 sortait au cinéma Dounia et la princesse d’Alep, un magnifique film d’animation qui raconte l’exil d’une petite magicienne syrienne. La réalisatrice Marya Zarif nous en dit plus sur son long métrage.

Quelle est la genèse de Dounia et la princesse d’Alep ?

À l’origine, c’est une mini série en 6 épisodes, construite en une seule trajectoire narrative. Et c’est ma productrice, Judith Beauregard de Tobo Média qui a rencontré Laurence Petit de Haut et Court au MIFA d’Annecy en 2019, alors qu’elle présentait le projet de la série. L’idée d’imaginer un long métrage s’est instantanément imposée à nous et très rapidement nous nous sommes mis à l’ouvrage…

Marya, quel est votre rapport avec la Syrie ?

Je suis née en Syrie, dans une famille syrienne chrétienne cosmopolite trilingue qui voyageait beaucoup. Après quelques années passées en Arabie Saoudite où j’allais à l’Ecole Française, nous nous sommes réinstallés en Syrie quand j’avais 9 ans. Je parlais déjà l’arabe et le français à la maison, mais j’ai dû apprendre à lire et à écrire l’arabe classique très rapidement pour être admise à l’école. Je me suis intégrée – ou réintégrée comme ça. J’aime bien dire qu’on m’a remis la langue dans la bouche ! L’arabe c’est la langue des verbes et des émotions, le français c’est la langue des concepts.

Puis, étant moi-même élevée dans la double culture orient-occident, il me fallait trouver une manière de traduire toutes ces influences qui participaient à ma construction. C’est en traduisant un monde à l’autre, une culture à l’autre, une langue à l’autre, une mythologie à l’autre, que j’ai appris à raconter, que je suis devenue « raconteuse ».

Comment dessiner est devenu votre langage ?

Quand j’étais petite (et aussi moins petite), je passais l’essentiel de mon temps à dessiner sur n’importe quelle surface. Je dessinais des personnages. Je me racontais, de façon très littéraire, leur allure, leur aspect, leur caractère, leurs manies, leurs faiblesses et rêves secrets. De fait, j’ai toujours combiné en moi les deux inclinaisons : le dessin et le conte. Il a toujours été clair pour moi que je finirais par faire vivre mes histoires et mes dessins, particulièrement dans le cinéma d’animation.

Ma façon de dessiner va toujours dans le sens d’un mouvement. Pour moi, un personnage, c’est avant tout une énergie, une manière de bouger, puis vient le regard, fondamental, puis les mots, paroles, un rire, un éclat, et une voix. Ensuite, viennent des idées assez générales de dominantes de couleurs. Par exemple, pour Dounia, je voulais une salopette verte comme la terre, et un t-shirt bleu comme l’eau, pour lui donner un caractère de petite fille universelle.

Image extraite du film "Dounia et la princesse d'Alep"
© Haut et Court

Quel a été votre point de départ ?

Comme toujours, mon processus créatif passe avant tout par l’énergie d’un personnage. Sa voix, son mouvement, son regard, son allure. Ainsi, en réfléchissant à la manière de raconter l’histoire des migrants aux enfants, j’ai d’abord dessiné un groupe de migrants avec leurs valises, sur la route, en leur donnant peu à peu des prénoms, des noms, un caractère, une appartenance ethnique et religieuse, une histoire.

Il y avait cette idée très forte pour moi, que dans ce type de situation, il ne nous reste plus qu’à ramasser ce qu’on est et à essayer de voir ce qu’on va en faire. Au centre, et à l’avant du groupe, il y avait l’image d’une toute petite fille, bras ouverts, accueillant l’inconnu, avec des cheveux incroyables, un appétit de vivre et une joie intarissable. C’était Dounia. Dounia, parce que ce prénom, donné aux petites filles dans le monde arabe, veut dire « le monde », ou plus précisément, la vie terrestre. Ce prénom contient tout ce que porte Dounia en elle. Elle perd tout mais le monde lui appartient.

Dounia est une petite fille pleine de confiance en elle et en la vie. Elle est entourée de modèles de femmes fortes et d’hommes qui résistent à leur façon. L’optimisme demeure.

Elle est entourée de femmes aux profils très variés : Mme Dabbouss et Téta Mouné sont des femmes très différentes, Lina est une jeune femme connectée à son époque, la princesse d’Alep accompagne Dounia dans sa traversée de la nuit, la déesse Ishtar est la mère de toutes les déesses… Le Moyen-Orient a longtemps été matriarcal, jusqu’à l’arrivée du monothéisme. Avec les personnages masculins, j’avais envie de sortir aussi des clichés qu’on se fait sur les hommes orientaux, et sur le masculin en général. J’avais envie d’avoir des hommes doux, optimistes, forts ou moins forts, en bref, une palette d’humains diversifiée…

Jeddo, c’est l’esprit syrien. Fidèle à ses traditions et à lui-même, mais ayant assez vécu pour savoir que rien n’est permanent, et que quand il faut avancer, il faut avancer ! Sa gaîté est un art de vivre. Les Syriens ont cette autodérision à tout casser, c’est leur plus grande arme. Lorsque j’ai dessiné Jeddo, j’ai demandé aux animateurs un mélange entre un Sabri Md’allal (un chanteur d’Alep très connu) avec son tarbouch et son costume (très Alépin) et un Henri Salvador, pour la dégaine, le fou rire, l’enfance concentrée dans un vieillard.

Il n’y a plus beaucoup de gens qui se promènent avec le tarbouch mais c’était pour moi un symbole fort. Comme ces traditions auxquelles on tient, même quand elles sont désuètes… C’est peut-être le symbole de la loyauté envers sa terre de naissance, son héritage, sa famille, loyauté à soi aussi. Malgré le long voyage que Jeddo fera, il avance, de façon optimiste et ouverte, mais il reste loyal à cette promesse.

Qui est la princesse d’Alep ? On dirait qu’elle symbolise l’obscurité, l’invisible…

La princesse d’Alep est une création. Quand on dit que quelqu’un est beau, on dit qu’il ressemble à la lune. La lune est très importante dans ce qu’on appelle le monde arabo-musulman, sachant qu’il n’est ni exclusivement arabe, ni exclusivement musulman, mais bien plus riche et ancien que ça. C’est la lune l’astre miroir des pensées secrètes, des amours, des poètes. C’est la beauté dans son incarnation la plus pure : reflet, lumière, éclairage dans la nuit. Et dans le conte de Téta Mouné, c’est Leyla, la maman de Dounia, qui, kidnappée par le roi des nuages est devenue la lune. Elle a donc, par sa disparition, illuminé les nuits du roi, et des humains. Elle a rendu la nuit magique. C’est la manière dont Téta raconte la mort de sa maman à Dounia.

J’avais besoin de mettre de la nuit dans Dounia, et qu’elle représente à la fois l’opacité, les mystères, le rêve, parfois la peur et le doute, mais aussi l’espérance du jour, et la traversée, l’initiation. La traversée de la nuit c’est la traversée de la guerre, de la peur, de la mort. Elle conduit à la transformation de Dounia qui prend possession de son pouvoir de magicienne.

Image extraite du film "Dounia et la princesse d'Alep"
© Haut et Court

Et la berceuse de la Princesse d’Alep ?

La berceuse est très chère à mon cœur car elle va résumer tout ce mouvement interne de Dounia. Cela donne une forme à la foi de Dounia. L’âme de sa maman est toujours là, sans être pour autant associée à une métaphore religieuse.

Les yeux du cœur voient tout ce qui est caché…

Oui la magie c’est tout ce que voit Dounia avec les yeux du cœur. C’est comme si la princesse d’Alep disait « J’existe parce que tu veux que j’existe ». C’est une façon de parler aux enfants et d’introduire un discours qui touche à la spiritualité. C’est devenu tellement tabou… L’époque a peur de cela parce que c’est associé au religieux. Or le vrai questionnement spirituel ne donne pas forcément de réponses mais introduit la notion de confiance. Ce que j’ai retiré à titre personnel de ces 10 années de guerre, c’est une sorte d’illumination spirituelle. Sans elle, le monde, selon moi, ne tournerait pas rond.

Et je pense que ce qui garde Dounia debout c’est la conviction profonde qu’elle a d’avoir une âme. Toute sa culture lui a enseigné qu’elle avait une âme et que les choses avaient une âme. Dounia est investie de cette confiance.

Est-ce une façon de parler de la mort, de l’inconcevable ?

À Dounia, comme à tous les migrants de ce monde, on a refusé le droit de grandir sur leur propre terre comme celui de circuler librement. Que leur reste-t-il, si ce n’est de trouver la force d’avancer malgré l’incertitude et de vivre dans le présent absolu ? Les enfants comme Dounia ont un grand rêve qui est ici un acquis : celui d’une maison pour y être humain, et d’un passeport pour être dans le monde. Des droits que la marche du monde et les jeux de pouvoir leur refusent.

Dounia fait un grand voyage au cours duquel la magie intervient comme un ressort narratif permettant de franchir des étapes. Vous semblez établir un lien entre la résilience et la magie…

J’ai trouvé l’inspiration à travers des recherches et des histoires racontées de cas de résilience ou de « débrouillardise » qui existent vraiment. J’ai vu des gens jouer de la musique dans des camps. Des jeunes musiciens monter des formations dans les pays d’exil et en faire des hits sur YouTube. J’ai vu des gens via internet – comme avec les oiseaux à la fin – se trouver des familles d’accueil par le bouche-à-oreille.

J’ai vraiment vu dans un camp en Jordanie, un lieu assez sec, désertique (le camp Zaatari) un vieux monsieur prendre soin d’une petite fleur qui avait poussé sous sa tente, comme si elle comptait plus que tout… et ça m’a inspiré l’histoire d’Ishtar qui fait renaître le printemps. Il y a toujours l’humanité – et son génie, et sa résilience – qui transperce à un moment. Dans la vie, c’est moins spectaculaire mais ce sont ces petites choses qui démontrent que la vie est toujours là. C’est comme ces mamans qui font des bébés dans les camps. On les critique mais il faut vivre. Le petit bébé Shams est très important. La vie ne s’arrête pas.

Ça, c’est très important pour moi. Dans mon observation, chez les Syriens, j’ai vu un peuple qui restait vivant. C’est vraiment l’appétit de vie qui rend les gens créatifs. Et c’est ça que je voulais montrer dans Dounia et la princesse d’Alep.

Image extraite du film "Dounia et la princesse d'Alep"
© Haut et Court

La magie vient d’une graine, la graine de baraké. Pourquoi ?

C’est un voyage avec une trop grande tension… comment faire pour traverser les étapes ? En puisant dans ses racines. Comment ? Il fallait un objet qui symbolise cela… je suis allée chercher du côté des épices et d’une graine en particulier : la graine de baraké (autrement appelée graine de nigelle) qui a des propriétés guérissantes et magiques dans la culture arabe. C’est une petite graine noire comme les cheveux de Dounia. Elle est toute petite avec beaucoup de parfum et de pouvoirs.

Alep est montrée comme un paradis perdu, mais elle continue de vivre après sa destruction à travers ses habitants. Ne serait-ce pas l’autre personnage principal du film ?

Alep n’est pas une ville, c’est une province : la troisième province de l’Empire ottoman pendant des siècles. 12 800 ans d’existence… Une des échelles du Levant (station de la route de la soie reliée à Venise) et route du Hijaz qui reliait l’Arabie (la Mecque) aux territoires de l’islam dans le Caucase. Elle est traversée par le commerce, le religieux, les migrations. A Alep, on trouve Venise et l’Extrême-Orient en même temps, l’islamique et le byzantin. Tout est mixé dans le caractère alépin. Comme dans sa cuisine, qui est traversée d’influences. Comme pour son artisanat et sa musique. Elle a une identité très marquée. C’est une ville dure au caractère très fort, qu’on peut détester des fois. Elle est pleine de passages secrets. Tout mène à la citadelle. C’est une ville d’initiés…

Cette richesse transparaît dans les petits détails du langage. Il faut vraiment qu’une ville soit mystique pour que l’expression « J’embrasse ton âme » soit une expression du langage courant. En ce sens Alep ne peut être qu’un personnage parce qu’elle n’en finit pas.

Tout le film est traversé par la diversité culturelle et religieuse. Ce qui donne une impression de cohabitation harmonieuse, à travers les rituels notamment.

La Syrie, pour qui la visitait avant la guerre, donnait toujours cette impression qui est palpable dans le film : une cohabitation paisible et riche de rituels, de rites, de religions, d’ethnies, qui se frôlent, s’influence, sans se fondre les unes dans les autres. Le religieux est présent dans le quotidien. Dans la vie quotidienne, dans la rue, dans le langage, la notion de la transcendance est partout présente. Et c’est banal. L’âme est partout. Dounia dit souvent « Abouss Roho ! » (« J’embrasse ton âme ») devant quelque chose de mignon.

Dans Dounia cette notion est présente, il y a une transcendance : Djwann croit en la musique, en la liberté, Téta Mouné, croit en la bonté, Jeddo, plus soufi, croit en l’universel de l’âme du monde. Chacun donne un visage différent à Dieu et ça a toujours été ça. Quelque soit l’église, la communauté, la branche de l’Islam à laquelle ils appartiennent. Religieux ou pas, le rituel est resté quelque chose de fondamental. Ici, le rituel est symbolisé par Téta Mouné et par la préparation des recettes de saison. Faire son fromage, faire la confiture d’aubergine… Vivre au rythme de la nature et des saisons, cela marque le temps.

Parlons de la musique, on entre dans le film en musique et elle est très importante tout au long du film.

C’est Pierre-Yves Drapeau qui a réalisé la conception sonore et la musique à l’image. Nous avons travaillé ensemble à partir d’airs et de mélodies puisés dans le patrimoine moyen-oriental (syrien en particulier), entourés de musiciens syriens ou de la région. Pierre-Yves a composé la bande son du film avec tous ces fragments, airs, mélodies et ambiances.

Image extraite du film "Dounia et la princesse d'Alep"
© Haut et Court

Et les chansons ?

Pour la chanson de Dounia, c’est une composition originale du musicien franco-alépin Fawaz Baker, ainsi que quelques mélodies de son cru, également utilisées dans la bande-son du film. Il a fait le choix de la sobriété, reflétant ainsi la simplicité du trait dans Dounia et la princesse d’Alep, ainsi que la sobriété artistique chère à Alep. Les choix de musiques ont été faits en fonction de la symbolique des paroles ou de l’appartenance patrimoniale à la région.

Par exemple, quand la maison est détruite, il s’agit d’un chant chrétien à la vierge Marie, Maryam. Dans le camion, quand ils chantent tous ensemble, c’est une chanson populaire irako-alépine, c’est du folk (titre : Rozana). Il y a une chanson très alépine qui est Ya téra Tiri. Elle est chantée dans le souk et dit « Oiseau vole, oiseau ».

On en arrive à la berceuse. C’est une des chansons thèmes du film. Je suis partie d’une berceuse populaire d’Alep, qui commence avec ces mots : « Balançoire, balance-moi, au-dessus du cimetière, ma maman marche pieds nus… » et dont je trouvais les paroles curieuses, mais intéressantes, pour parler justement de ce mouvement de balancier entre nuit et jour, entre vie et mort, mort et vie… J’ai quelque peu réinterprété les paroles pour les rendre plus adaptées à Dounia, tout en conservant certaines symboliques de la berceuse initiale : « Balançoire, balance-moi au-dessus du toit des rois, sur la terre et sur la mer dans les coins de l’univers… ».

En faisant des recherches sur cette mélodie, très populaire dans la région de la Méditerranée orientale et utilisée avec différentes paroles, j’ai trouvé que c’était à la base une chanson arménienne (Garoun Garoun de Adiss Harmandian, fils de survivant du génocide arménien, réfugié au Liban). Les paroles sont un hymne au printemps. Popularisée par les Arméniens chassés de l’Empire ottoman au Moyen Orient, elle aurait aussi des origines plus lointaines dans le Caucase (Azerbaïjan). En quelque sorte, cette mélodie est liée à la migration, elle représente la richesse des déplacements, des mélanges, des mariages culturels et aussi, elle devient un hymne des migrants, j’adore qu’elle soit amenée par les Arméniens, qui font partie du tissu social syrien, et qui ont vécu un génocide et une diaspora importante.

La mâmounîyé, c’est une dabké, un chant de danse (qu’on danse en se tenant la main, la danse campagnarde traditionnelle du Moyen-Orient). Une dabké c’est un rythme particulier et Dal’ona qui est une dabké ultra connue dans le Moyen Orient, a été le point de départ de la mélodie.

Parlez-nous du choix des instruments.

On retrouve les instruments capitaux dans la musique arabe et la musique alépine : le oud (luth oriental), le kanoun (sorte d’instrument à cordes pincées de la famille des cithares sur table), le ney (flûte orientale), des percussions et on a ajouté de la viole de gambe pour remonter toute l’atmosphère. C’est un mélange d’instruments traditionnels mais pas seulement, en tonal (plus proche l’Occident) et en modal (plus proche de l’Orient).

La langue parlée est également très musicale. Le français et l’arabe s’accordent dans un va-et-vient et les accents dominent.

C’est un gros travail de l’inconscient. On dirait que Dounia parle arabe. La syntaxe est légèrement moyen-orientale. En changeant la syntaxe, la langue est beaucoup plus proche de l’arabe levantin, plus proche de nos émotions, de notre authenticité. J’ai fait le choix de comédiens d’origine syrienne dans la mesure du possible.

Téta Mouné est jouée par Elza Mardirossian, une amie montréalaise de Damas, d’origine arménienne, qui a 80 ans, et dont c’était la première expérience de comédienne, elle a dû apprendre à prononcer certaines lettres à la façon des alépins.

La petite Rahaf Ataya, qui fait Dounia, est aussi une damascène, arrivée au Québec avec sa famille en tant que réfugiée il y a 4 ans. Jeddo est joué par Manuel Tadros, comédien québécois d’origine égyptienne, il a dû apprendre à parler levantin et à modifier son accent alépin.

Mme Dabbouss, c’est Raïa Haïdar, qui est une libanaise avec des origines familiales alépines. Trouver une musicalité particulière qui est celle de l’arabe levantin, même si on parle français est très important. Un personnage, c’est son aspect mais aussi toute la musicalité de son discours et de son cœur.

Certaines cultures doivent s’adapter à la culture dominante. J’ai fait le choix de l’inverse et d’imposer une autre voix. Il est temps d’arrêter de se folkloriser, il s’agit juste d’être là.

Si ça vous intéresse, vous pouvez découvrir notre avis sur le Club Hopikid.

Entretien réalisé par Christelle Oscar, juin 2022

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