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Guide parental

L’enfant lion

Résumé

Au début du XXème siècle, au Burkina Faso. Capturés par des cavaliers venus du Nord, deux enfants, Léna et son frère Oulé, sont vendus en esclave à un riche prince. Léna se souvient du temps où elle et Oulé vivaient paisiblement dans leur village de Pama, au milieu de la brousse sauvage. Là-bas, Oulé est venu au monde au même moment que Sirga, une petite lionne qui, au fil des ans, deviendra son inséparable amie.

Guide parental :

A travers le regard tendre de jeunes enfants burkinabés, L’enfant Lion est un voyage au cœur des paysages grandioses de l’Afrique sauvage, où hommes et fauves cohabitent pacifiquement et vont même jusqu’à s’entraider. Ici, chaque animal porte un nom comme s’il était traité à égalité avec n’importe quel villageois. Entre traditions et croyances, le film nous fait découvrir la vie d’un village reculé de la savane où certaines scènes semblent proches du documentaire. Un conte fantastique sur les liens qui agissent entre les êtres vivants et contribuent à l’équilibre naturel.

L’Enfant lion, pour quel âge ?
Ce film peut convenir à partir de 8 ans. Il pourra être vu dès 7 ans, en fonction de la sensibilité et de la maturité des enfants, selon l’appréciation des parents.

À signaler :
– Violence : Scènes de chasse spectaculaires par où l’on voit des antilopes ensanglantées et des chasseurs blessés. L’attaque du village par les cavaliers, plusieurs guerriers sont tués par balles, les maisons sont incendiées et les enfants sont kidnappés pour être ensuite vendus en esclaves.

Activités en lien avec le film

La presse en parle :

LE FIGAROSCOPE : Un joli conte d’Afrique aux images saisissantes.
TELERAMA : Le ton de l’Enfant Lion est un mélange de réalisme et de féerie, de violence naturelle et de sérénité. Tour à tour furieuse et apaisée, l’Afrique est belle et mythique comme dans les contes. Hommes ou animaux, les personnages ne se déparent jamais d’une noblesse qui leur est naturelle.
LIBERATION : Ce qui signe la réussite de ce film-là, c’est que son Afrique à lui rejoint mystérieusement celle des vieux maîtres américains (celle du Mogambo de Ford, du Hatari ! de Hawks) en même temps que celle des jeunes artisans du continent noir, comme Ouedraogo par exemple, dont le goût pour la fable et l’oisiveté contemplative ne dépareillerait pas dans l’univers de l’Enfant Lion.

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